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  • Photo du rédacteurMaxime Loustalot

7 Actions pour reprendre le contrôle sur les pensées anxieuses


Lorsque nous sommes anxieux, notre cerveau est en état alerte constante. L'hypervigilance alimenté par l'anxiété amène à rechercher des dangers dans notre environnement perçu, ou dans des situations à venir; et ce même quand on sait être logiquement en sécurité. Les endroits que nous fréquentons (transport, lieux de travail, lieux publiques...) peuvent ainsi devenir trop stimulants.


Voici quelques pistes pour reprendre le dessus sur l'hypervigilance et l'anxiété:


1. Augmenter ses capacités de discernement : Développer une compréhension de ce à quoi ressemble l'anxiété afin de pouvoir apprendre à mieux la reconnaître au moment où nous la ressentons. En effet, l'anxiété implique différentes sensations et signes tels que l'irritabilité, la perte de concentration, l'inquiétude, la rumination, le doute, des sensations physiques telles que la transpiration nerveuse, l'incapacité d'avaler de la nourriture, un pouls élevé, etc...


2. Identifier où l'on ressent les sensations dans notre corps : Certains symptômes anxieux sont similaires à ce que l'on peut ressentir lors d'urgences médicales. En effet, il est fréquent que des personnes souffrant d'anxiété ou de crise d'angoisse puissent avoir l'impression de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou autre type d'urgence médicale... Il est bien sur important de s'assurer qu'il n'y a pas de réel trouble physiologique. Cependant, si ces expériences se répètent et qu'elles ne sont pas en lien avec des problèmes d'ordre physiologique, c'est qu'il s'agit bien d'anxiété! Ce qui donne donc une information sur où se manifeste l'anxiété dans le corps.


3. Mettre des mots sur l'anxiété : Une fois avoir remarqué les signes et les symptômes anxieux, il s'agit de l'exprimer et de l'interpréter comme par exemple "Je pense que je suis anxieux car j'ai les mains moites et l'estomac serré". Cela permet de prendre du recul sur le moment et peut parfois suffire à contrôler et réduire l'anxiété.


4. S'autoriser à ralentir : Nos pensées anxieuses peuvent nous amener à croire que nous devons êtres plus performants, plus efficaces, plus rapides etc... Ce qui nous conduits en général à faire face à nos limites et augmentent l'anxiété (c'est un cercle vicieux).

De plus, nous vivons une époque qui a tendance à nous sur-solliciter et nous poussent bien souvent à la performance.

Il s'agit au contraire de s'autoriser à ralentir le rythme, de s'offrir des moments calmes pour déconstruire les schémas qui nous sollicitent et nous irritent. Paradoxalement, ce ralentissement ne fera qu'accélérer le traitement de l'anxiété.


5. Travailler sa respiration : Lorsque nous sommes anxieux, nous avons tendance à avoir des respirations rapides, voir saccadées et parfois même à retenir le souffle. Cela ne fait qu'aggraver ou moins alimenter l'anxiété et peut créer des attaques de panique.

Pour remédier à, cela, il s'agit plutôt de se concentrer sur notre respirations, en menant des aspirations profondes, ce qui permet de réguler les sensations physiques.


6. Pratiquer l'Ancrage : L'ancrage consiste à nous orienter vers le moment présent et permet de mettre à distance l'anxiété. C'est une technique d'auto apaisement qui peut opérer par de simples observations, comme par exemple "Quelle date sommes-nous? Qu'est-ce que je mange? De quelle couleur est le ciel? Suis-je bien installé sur ma chaise? Etc...".

L'ancrage crée des repères non anxiogènes et pour certains sécurisants qui ramène le cerveau à être dans l'ici et maintenant.


7. Repérer et appliquer ce qui fonctionne pour soi et arrêter ce qui ne fonctionne pas : Traiter son anxiété ne se fait pas forcément du jour au lendemain. Cela nécessite souvent beaucoup d'essais-erreurs. Vous constaterez certainement qu'une technique fonctionnera très bien un jour et ne suffira pas un autre jour. Ce qui peut être perturbant mais ne doit pas vous démotiver. Il est important de persister et d'essayer différentes choses afin de trouver ce qui fonctionne pour vous, ce à quoi vous êtes réceptifs.

Toutefois, si vous ne parvenez pas à réduire l'anxiété par vous même, et si cela devient trop inconfortable, c'est peut être qu'il est tant de se diriger vers un accompagnement thérapeutique.



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